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Alice's Day at Sea (idem en version originale) est un court métrage d'animation américain des frères Disney produit pour Margaret J. Winkler, faisant partie de la série Alice Comedies. Il a été diffusé pour la première fois le 1er mars 1924 aux États-Unis. Il met en scène Alice et son chien, et se déroule en partie à Cartoonland. Il s'agit également du premier court métrage officiel de la série Alice Comedies.

Synopsis[]

Alice et son chien décident de partir en promenade à la plage. Là-bas, ils rencontrent un vieux loup de mer, avec qui ils sympathisent. Tout à coup, ils voient un navire abandonner. La petite fille, rêveuse, se rend au bateau et déclare qu'elle voudrait savoir naviguer. C'est alors que le navire l'emporte dans un univers parallèle très étrange, Cartoonland, dont les habitants lui amènent plus d'ennuis les uns que les autres...

Résumé complet[]

Attention. Le résumé qui suit peut dévoiler des moments clés de l'intrigue.

Introduction[]

Un imposant chien se repose tranquillement dans sa petite maisonnette, lorsqu'il est soudainement réveillé par la sonnerie d'un réveil humanisé, qui cherche à faire le plus de bruit possible pour mettre l'animal à quatre pattes hors du lit. Alors qu'il n'y parvient pas, il a une idée : sauter sur le couchage du chien, pour qu'il soit obligé de se lever pour le retirer du lit. Le réveil passe à l'acte ; mais quand l'animal le voit, il a le réflexe immédiat de sortir de son lit, mettre son ennemi dans sa gueule, et finalement le jeter aux ordures...

Désormais totalement éveillé, le jeune canin retourne à sa niche pour récupérer sa laisse. C'est décidé : il veut en partir en promenade avec sa maîtresse, Alice. Ainsi, il se rend sous la fenêtre de la fillette, aboyant pour la réveiller. Celle-ci, tirée de son sommeil par son animal, accourt à la fenêtre. Sa jeune propriétaire, lui faisant signe de se taire, lui fait ainsi comprendre que la balade ne sera pas pour tout de suite. Mais le canidé ne l'entend pas de cette oreille : il prend le volant d'une voiturette, se préparant à partir en promenade, et aboyant pour demander à Alice de l'accompagner. La petite fille se résigne à suivre son chien, sautant ainsi par la fenêtre de sa chambre pour le rejoindre. Installée dans le véhicule, elle se fait conduire à la plage par son molosse.

Tout excités d'être face à la mer, les deux compères y rencontrent un vieux marin fumant sa pipe. Surprise de voir un vieux loup de mer, Alice en profite pour lui demander s'il a déjà fait naufrage. En guise de réponse, le matelot mime son histoire : lorsqu'il était jeune, il possédait un navire qu'une énorme et effrayante pieuvre avait coulé en le saisissant avec ses tentacules. Heureusement, il avait réussi à s'échapper du bateau, revenant sur la rive à la nage. Après avoir rigolé en compagnie de la fillette, l'homme retourne en mer en embarquant dans une petite chaloupe.

Inspirée par l'histoire de son nouvel ami, Alice a une idée : voyant qu'un navire est sur le bord, elle grimpe dedans en disant :

«  Je voudrais être un marin  »

.

Immersion dans Cartoonland[]

Mais alors qu'elle s'est endormie dans l’embarcation, Alice est transportée par son bateau dans l'univers parallèle de Cartoonland. Elle sort du rafiot, ayant été réveillée par les secousses du périple. D'abord effrayée car ne connaissant pas l'endroit où elle se trouve, elle fait vite la rencontre des habitants de ce monde, qui se trouvent être assez étranges : des sortes de poissons équipés de pieds, dansant sur une musique entraînante, une mère chatte pouvant flotter dans les airs grâce à un parapluie, accompagnée de ses petits qui ne se déplacent exclusivement qu'en patinettes, ainsi que des vaches à queue de poisson, peuplent ce monde biscornu.

De plus en plus curieuse du monde aquatique qui l'entoure, Alice aperçoit tout à coup quelque chose de troublant : de grands yeux blancs aux pupilles noires sortent d'un trou d'une falaise rocheuse... Ce sont ceux d'une pieuvre aux longues tentacules, semblable à celle de la description du marin que la fillette a rencontré auparavant ! Heureusement pour Alice, ce monstre n'est pas menaçant pour elle : il ne se nourrit que de poissons, qu'il découpe en petits morceaux avant de les dévorer tout crus...

Cependant, lorsqu'elle se retourne, la fillette se retrouve en face-à-face avec un énorme poisson plus agressif : en la regardant, celui-ci se lèche les babines. Une course-poursuite s'engage alors entre les deux êtres. Alice aperçoit une petite voiture en bas : elle nage de toutes ses forces, réussissant à l'atteindre. Cependant, c'est peine perdue pour la petite fille : la voiturette est très lente, et elle se fait avaler par le poisson.

Mais tout n'est pas fini : le poisson, qui ne se contente pas d'Alice, a encore une petite faim : ainsi, quand il croise le regard d'un poisson-scie, il ne résiste pas, et l'engloutit sans autre forme de procès. Mais il regrette très vite son acte, puisque le poisson refuse de se faire dévorer, et se débat pour ressortir ! Ainsi, cela donne la possibilité à Alice et aux autres proies que le poisson avait avalées, de se sauver.

Mais, bien qu'assommé par les coups du poisson, l'ennemi de la fillette se réveille très vite, et revient à la charge ! Vite : Alice se cache derrière ce qu'elle croit être une énorme pierre. Mais, étrangement, le caillou se met à bouger... il se trouve en fait que c'est la pieuvre que la petite fille avait croisée auparavant !

===

«  Retour  »

dans son propre monde===

Alors que la pieuvre se dirige vers elle pour la dévorer, Alice se réveille tout à coup dans l’embarcation où elle se trouvait tout à l'heure, au côté de son ami le chien. Quel soulagement : ce cauchemar si réaliste n'était en fait qu'un mauvais rêve ! Alors qu'elle s'est emmêlée dans un filet de pêche, l'ami à quatre pattes de la petite fille va prévenir le marin qu'Alice avait rencontré tout à l'heure, qui l'aide ainsi à sortir du piège.

La fillette remercie le marin, et lui dit, avant qu'ils ne se mettent tous les deux à rire aux éclats :

«  Je rêvais que je faisais naufrage !  »

En coulisses[]

Cette partie contient du texte ou des images provenant d'un de nos sites partenaires. © Chronique Disney, Trésors Disney, Personnages Disney
Alice'sDayatSeaaffiche

L'affiche du court métrage.

Alice's Day at Sea, qui pourrait se traduire en français par

«  ''Journée d'Alice en mer''  »

, constitue le premier cartoon officiel de la série Alice Comedies après l'acceptation du pilote, Alice's Wonderland, par la distributrice Margaret Winkler. Si sept artistes avaient, à Kansas City, participé au numéro zéro de la série naissante, Walt Disney est, cette fois-ci, seul, à Los Angeles. Il réalise ainsi Alice's Day at Sea dans son intégralité et se charge aussi bien des parties animées que

«  live  »

. Le cartoon est achevé le 26 décembre 1923, et livré avec onze jours de retard par rapport à la date initialement prévue. Margaret Winkler le retoque finalement, estimant qu'il manque d'humour et de rythme. Elle demande dans la foulée à Walt Disney de le remonter. Le court-métrage attend donc le 1er mars 1924 pour être présenté au public...

Alice's Day at Sea est à l'évidence moins percutant qu'Alice's Wonderland. Son rythme est, en effet, lent et sa réalisation manque de magie : l'ennui n'est décidément pas loin ! Il lui reste aujourd'hui l'aspect historique que constitue son rang de tout premier cartoon réalisé par Walt Disney à Hollywood et en personne. Une maigre consolation, en somme...

Pour l'anecdote, nous pouvons également noter que, selon Le Livre Guinness des records, l'affiche originale du film aurait été vendue au prix de 36 534 $ aux enchères, faisant ainsi d'elle l'affiche la plus chère et la plus précieuse de tous les temps.[1]

Autres collaborateurs[]

Acteurs live[]

  • Peggy (le chien d'Alice).
  • Virginia Davis (Alice).
  • Spec O'Donnell (le marin).

Notes et références[]

  1. Cf. l'article anglais de Alice's Day at Sea, sur Wikipédia.
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